Politique

L’Australie ignore les violations des droits de l’homme par l’Inde pour faire avancer l’accord commercial

L’économie de l’Inde est en plein essor, mais cela justifie-t-il de fermer les yeux sur ses politiques draconiennes de discrimination ethnique ?

Anthony Albanese et Narendra Modi (Image : AAP/Mick Tsikas)

Lorsque l’accord de libre-échange tant attendu entre l’Australie et l’Inde a finalement été adopté par le Parlement indien la semaine dernière, le gouvernement albanais est resté silencieux sur les violations de plus en plus problématiques des droits de l’homme en Inde, notamment les crimes de haine anti-musulmans, la détention et le harcèlement d’activistes, et un régime de sécurité sévère au Cachemire.

Ce silence offre à nouveau au gouvernement indien un laissez-passer en tant que « plus grande démocratie du monde ». Mais sous cette feuille de vigne, le gouvernement du Bharatiya Janata Party (BJP) dirigé par Narendra Modi – au pouvoir depuis 2014 – a poursuivi une politique de discrimination religieuse centrée sur l’hindouisme, impliquant une loi qui fait de la religion la base de la citoyenneté pour la première fois, suspendre l’autonomie de la région à majorité musulmane du Jammu-et-Cachemire en 2019 et adopter des lois interdisant la conversion religieuse dans certains États.

Ces formes de discrimination sévissent dans une nation avec l’une des plus grandes populations musulmanes du monde. Modi a également refusé de condamner les crimes de haine et les lynchages islamophobes, qui sont devenus courants.




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